jeudi 18 août 2011

Rue du Boyer

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La rue du Boyer signalée dès la fin du 15e siècle, bordait le côté sud de l’ancien « Pourpris » qui était le quartier réservé à l’évêque et à ses chanoines. Elle conduisait à l’ancienne chapelle Notre-Dame-de-Grande-Puissance, très fréquentée autrefois des marins et détruite en 1792 car elle gênait la circulation.

Le nom de « Boyer » semble être une ancienne appellation du « Bé »,  îlot vers lequel elle se dirige. Son extrémité ouest porte d’ailleurs le nom de rue des Bés. La porte du même nom n’y a été ouverte qu’en 1884.

La rue du Boyer était bordée avant 1944 de pittoresques maisons à façades de bois et de verre, dont une était dénommée : « Château des Bigorneaux ». Yann Nibor (1857-1947), auteur de chansons de marine naquit dans cette rue.

On peut encore voir au n° 5 des façades portant la date de 1714 et au n° 6, un ancien hôtel des 17e et 18e siècles. En outre, la partie occidentale de la rue a conservé presque toutes ses maisons anciennes.

La percée sur son côté nord fut ouverte en 1809 afin de la mettre en communication avec l’actuelle place des Frères Lamennais.

A l’angle de la rue des Bés et du n° 2, rue Sainte-Anne une plaque rappelle que Marie-Amélie Fristel (Saint-Malo, 1798 -Paramé, 1866) naquit en ce lieu. Elle fonda à Paramé la Congrégation des Saints Cœurs de Jésus et de Marie.